Moi, je trippe en plein air et en santé
« La persévérance est un feu intérieur, attisé par le souffle du courage » Coach Jean
Ce programme a été mis sur pied parce que nous, chez Groupe Team Aventure, nous croyons que la santé globale est un moyen pour être heureux et surmonter nos difficultés reliées à notre handicap, qu’il soit physique, moteur ou psychologique. Avec une telle perspective, nous réalisons que la santé c’est d’être en harmonie au niveau physique, émotionnel, mental et relationnel. Il est important que l’on puisse s’ouvrir en développant ce regard expansif face à nous-mêmes pour atteindre l’équilibre dans la globalité de tout ce que nous sommes et, ainsi, vivre en santé. Et pour avoir une bonne santé il faut principalement avoir un bon équilibre, tant physique que psychologique…
Le plein air comme outils de réadaptation

Le plein air en tant qu’outils de réadaptation n’est pas nouveau pour nous chez Groupe Team Aventure. En effet, nous préconisons cette approche depuis de nombreuses années. L’intervention est un processus fort complexe et empreint d’une responsabilité fort importante dans le processus de réadaptation de tout participant. Chez Groupe Team Aventure, nous tenons compte de différents facteurs comme l’environnement, la famille et le réseau social, de même que nous tenons compte du passé comme moyen de référence.
Par contre, l’orientation de notre intervention doit se faire au présent. Il ne sert à rien d’intervenir sur le passé puisque nous ne pouvons rien y changer, d’où l’importance de l’approche que nous préconisons.

À titre de coach en plein air et activités physiques adaptées (APA), je n’ai pas besoin de vous convaincre de notre volonté de travailler à promouvoir l’activité physique et la santé globale, le tout par le biais du plein air comme outils de réadaptation physique ou émotionnelle.
Nous croyons fermement que vos émotions, vos sentiments, vos pensées et votre condition physique ont un effet direct sur votre environnement et vos relations. Prenons l’exemple d’une personne qui souffre d’un manque d’estime de soi. À moins d’avoir identifié cette carence, cette personne éprouvera certes de la difficulté à être en relation harmonieuse avec les membres de son entourage. Une souffrance physique, c’est observable.
On peut d’ailleurs identifier puis nommer plusieurs signes physiques, de même que nous pouvons prendre divers moyens physiques pour les régler. Mais une souffrance psychique est beaucoup plus difficile à identifier si la personne n’a pas développé une bonne connaissance d’elle-même et qu’elle éprouve de la difficulté à nommer ce qui lui arrive, ce qui régularise ses comportements en lien avec ses blessures physiques ou émotionnelles.
Faire des exercices à l’extérieur apporte une toute autre dimension à l’aspect réadaptation. Nous croyons que le fait de jouer dehors et de participer à une activité physique quelconque bonifie nos interventions, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Par la simplicité d’une telle intervention, le participant apprend à s’ouvrir au monde environnant en augmentant sa capacité d’exprimer ses opinions, ses sentiments et ses émotions. Conséquemment, il parvient à augmenter son estime de soi. Ce qui apparaît le plus important à mes yeux c’est que je ne dois pas m’intéresser au participant en tant que personne ayant des limitations physiques, mais plutôt en tant que personne possédant un énorme potentiel de changement. Je cherche seulement à l’aider, et ce, le plus simplement possible (sans m’attribuer le titre d’expert). Jouer dehors fait du bien au corps… et à l’esprit!
Selon moi, ce processus de réadaptation par le plein air aide à établir un lien de confiance avec notre participant au programme. Ce lien de confiance existant entre le participant et son coach en activité physique adaptée (APA) s’avère essentiel pour la réussite du programme. Il apparaît d’autant plus primordial dans ce contexte où le participant est souvent confronté à des peurs souvent irrationnelles et difficiles à comprendre pour ceux et celles qui n’ont pas vécu les mêmes traumatismes physiques ou émotionnels. Il faut tenir compte de ses peurs, mais ne pas tomber dans le piège du « pauvre petit moi… ».
Il faut plutôt établir un dialogue, un lien de confiance. Le plein air comme toile de fond est souvent un beau prétexte pour ouvrir le dialogue et ainsi établir ce lien de confiance entre le coach et le participant. Une fois la confiance établie, elle va permettre au participant de pouvoir verbaliser ce qu’il vit intérieurement. Un lien émotionnel solide amènera l’individu, peut-être pour la première fois de sa vie, à réaliser que quelqu’un se soucie suffisamment de lui non seulement pour l’accepter tel qu’il est, mais aussi pour l’aider à se sortir de cet épisode négatif de sa vie et ainsi améliorer sa qualité de vie. La pertinence de l’approche de Groupe Team Aventure repose assurément sur l’importance qu’elle accorde à la responsabilité du participant dans son processus de reprise de contrôle sur sa vie. Le plein air et les défis que l’on se donne se veulent des moyens destinés à favoriser le dépassement de soi et ainsi créer une possible ouverture du participant face à sa situation. Cette approche va souvent permettre au participant de développer une autre vision de lui-même face à certains défis qui semblaient à prime abord difficiles à surmonter, mais non pas irréalisables. D’autre part, j’ai toujours cru au renforcement positif. Je pense sincèrement que nous avons tous besoin d’encouragement, nous éprouvons tous le besoin que quelqu’un reconnaisse nos bonnes actions. Par conséquent, nous en sommes plus que valorisés. D’où la pertinence d’un tel programme.

Salut Jean,
Je veux savoir si tu reçois mes messages de la Fondation des sports adaptés ? Si non, regarde dans tes indésirables. Si oui, si tu peux me répondre à celui qui confirme ta présence à la formation des bénévoles le 5 janvier prochain à Owl’s Head.
Merci
Martine